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Brief info

Quelques mots sur l'artiste

Gisèle Buthod-Garçon suit son propre parcours pour apprendre le métier de céramiste. C’est au sein de différentes poteries qu’elle acquiert la maîtrise du geste et, par ses nombreux voyages en Afrique de l’Ouest et en Asie, qu’elle s’imprègne de références artistiques et artisanales pour nourrir et parfaire aujourd’hui, son vocabulaire personnel et singulier.

Sa démarche artistique

Très vite, Gisèle Buthod-Garçon apprivoise la technique du Raku américain et ne la quittera plus jusqu’à aujourd’hui.

Cette technique s’inspire de celle du Raku japonais, à laquelle on ajoute l’étape de l’enfumage.

Cuites à basse température, les pièces sont sorties du four incandescentes et déposées dans une bassine emplie de matière organique pour l’étape ultime de l’enfumage durant laquelle les végétaux impriment la pièce.

Mais, la grande particularité de son travail est d’avoir su marier la technique de cuisson « au Raku » aux émaux très gras. Cette technique nourrit la dimension minérale de ses œuvres, enrichit l’émail de nuances subtiles et révèle les reliefs.

« L’univers minéral est le milieu où elle se sent naturellement à l’aise. Sans doute est-ce lié à ses origines montagnardes. Sur les bords d’un torrent, elle scrute attentivement une forme qui lui parle et il lui vient en mémoire l’existence des pierres de rêve ou de méditation des lettrés chinois ou japonais.

Cette forme qui a retenu son attention, nourrira peut-être son imaginaire et il lui plaît à penser que l’élaboration de ses créations est sujette aux mêmes aléas de cheminement du rocher qui a retenu son regard. Quelle forme avait le roc, la montagne à l’origine ? »

Les pièces de Gisèle Buthod-Garçon